Née en 1948, Marie-Pierre Legrand dessine dès son enfance et commence à sculpter des rosaces sur les
meubles réalisés par son père, architecte.
Elève de Chaminade en 1966, peintre et grand maitre du rythme, elle découvre avec lui le mouvement.
C’est dans ce contexte familial qu’ elle étudie chez Met de Penninghen en 1968, puis en 1969 rencontre
son maître, Antoniucci VOLTI, passe une année dans son atelier du 14 ème , puis en 1970, suit ses cours aux
Arts Appliqués où il est professeur. Elle apprend avec lui à regarder comment les rythmes engendrent le
mouvement de la sculpture, formés par les arêtes et les plans, et surtout l’essentialité de la lumière qui
se projette sur l’œuvre.
Elle aime travailler le textile, couds, fait une série de poupées de chiffon, dessine des scènes paysannes,
apprend la sérigraphie, façonne la terre.
En 1993, fait sa première exposition, participe au Salon D’Automne au Grand Palais, en temps sculpteur .
En 1997 elle réalise son premier décor de scène, pour un spectacle de Jacques Mauclair : elle y rencontre
la lumière des projecteurs posée sur les décors et sur les comédiens, et commence la polychromie des
patines de ses bronzes. Le théâtre l’initie aussi au monumental, aux installations, à toucher à divers
matériaux.
Depuis 1998, elle anime des ateliers en milieu psychiatrique.
Son thème préféré reste le couple, la relation à l’autre, comme ce «Coq Amoureux », agrandissement de
«Flamme », où l’humour de Brassens est venu transformer l’Homme en Coq !
Depuis une dizaine d’année Marie-Pierre étudie la main, instrument magique qui la fascine, et continue
avec elle sa quête vers l’essentiel, la création et le « grand vide ».